À travers la Proposition de loi visant à prolonger la dérogation d’usage des titres-restaurant pour tout produit alimentaire (n° 532) et ses 22 amendements, certains parlementaires oublient que cette dérogation temporaire ne peut plus se justifier par le contexte de hause des prix (5,2% en 2022) qui a prévalu à sa mise en œuvre. Désormais l’inflation est de 1,1% sur un an. Au demeurant, cette dérogation constitue un transfert de possibilité de dépense, pas du tout un gain, en pouvoir d’achat pour les Français.