Côtoyant désormais sur sa carte l'entrecôte et la côte de boeuf, le steak du burger est remplacé par de la "nouvelle viande" ("new meat"), un "steak" à base de soja, de noix de coco, de jus de betterave et de canneberge, produit par la société israélienne Redefine Meat.
Ce steak végétal "offre une expérience culinaire comparable à celle du boeuf, en termes de goût, de saveur et de texture", a affirmé Philippe Héry, directeur général d'Hippopotamus lors d'une rencontre avec la presse jeudi.
Cela représente depuis son lancement en avril "3% des burgers" vendus par Hippopotamus, qui compte 100 restaurants en France, assure-t-il.
"Nous avons été confrontés, comme tout le monde, à l'augmentation du prix de la viande: en deux ans et demi le prix de l'entrecôte a progressé de 34%", a par ailleurs ajouté Philippe Héry.
Cette hausse a conduit Hippopotamus à se fournir en boeuf angus d'Irlande ou d'Argentine, pour contenir la hausse de ses prix à la carte.
Mais l'enseigne née il y a 55 ans - "aujourd'hui prospère" après avoir été "quasiment en dépôt de bilan" lors de sa reprise en 2017, selon M. Héry - n'a pas opté pour une "baisse de qualité" ni "des grammages", pour absorber la hausse de l'inflation des derniers mois.
Hippopotamus assure qu'il remettra l'accent, à partir d'octobre, sur sa gamme d'entrecôte 100% française pour "soutenir les éleveurs" locaux, dont le prix a "pris 11% en deux ans et demi".