Extraire toujours plus pour rester compétitifs ou préserver le vivant au risque de freiner la croissance : est-ce vraiment le seul choix ? Alors que la 3ᵉ Conférence des Nations Unies pour l’Océan vient de s’achever à Nice et que, de l’autre côté du globe, des voix s’élèvent au Pérou contre l’extension de l’extraction minière menaçant la réserve classée de Nazca, un constat demeure : les arbitrages penchent encore trop souvent en faveur de la rentabilité à court terme, au détriment de la préservation des ressources.