Si on peut se féliciter de l’augmentation du nombre de fermes en bio on ne peut que s’inquiéter de la baisse historique des surfaces qui nous éloigne de l’objectif de 18% de SAU bio en 2027 que la France a fixé dans la politique agricole commune. Il est urgent de poser le bon diagnostic et d’y apporter les remèdes adéquats. Si le développement des fermes est une bonne nouvelle, le repli des surfaces implique que nous n’avons pas réussi à amorcer la transition des cultures céréalières qui sont aussi les plus consommatrices des herbicides qu’on retrouve dans notre eau potable.