Des dysfonctionnements dans les cantines de certains collèges des Hauts-de-Seine

Repas non livrés ou pas à l'heure, en quantité insuffisante, problèmes d'organisation des passages à la cantine des élèves, manque de personnel: des dysfonctionnements ont été constatés dans les cantines de sept collèges des Hauts-de-Seine livrés par le groupe Sodexo.

Au collège André-Maurois de Neuilly-sur-Seine, 38 enfants n'ont pas pu déjeuner mardi à midi et ont reçu une portion de raviolis vers 15H00, raconte Sabrina Didier, vice-présidente de la PEEP Maurois. "C'est loin de ce qu'on peut attendre d'une entreprise comme Sodexo", selon elle. Des élèves ont aussi dû se contenter de sandwiches ces derniers jours.

Sodexo, le groupe de restauration collective qui gère le service de 54 collèges du département depuis le 1er septembre, a reconnu auprès de l'AFP des "difficultés dans certains collèges liées notamment au fait que les inscriptions au service de restauration scolaire sont toujours en cours".

"Il est donc parfois difficile d'estimer au jour le jour le nombre exact d'enfants qui déjeunent. Dans ce contexte, il est plus complexe pour nos équipes de prévoir les approvisionnements en conséquence", a indiqué Sodexo.

Selon la PEEP Maurois, le site d'annulation des repas est défaillant.

Six autres collèges sur les 83 du département sont concernés, a appris l'AFP auprès du département qui a précisé que "des plans d'action ciblés avaient été mis en place afin que le prestataire règle sans délai les défaillances constatées". Le département assure avoir "effectué des visites de contrôle dans tous les collèges".

A Neuilly, "nous avons des parents très inquiets pour la suite de l'année. Dans notre école, ils sont environ deux tiers d'élèves demi-pensionnaires", précise l'ancienne présidente de la PEEP Maurois, Céline Hangard.

Depuis la rentrée, sous l'effet de l'inflation, les collectivités locales et les familles sont particulièrement attentifs au fonctionnement des cantines. Pour l'année scolaire qui débute, l'inflation devrait une nouvelle fois peser sur le budget des collectivités locales et des parents d'élèves en raison de la hausse des prix alimentaires et de l'énergie.

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